Descente à grande vitesse et décompression
Le 4 la journée commence à 2 h 30; 8 h plus tard on est de retour au camp de base pour un nouveau repas de poudre. Mon guide et moi on avait de bonnes raisons pour redescendre le plus bas et le plus vite possible :
lui pour retrouver sa famille avant de repartir pour 45 jours,
moi pour retrouver internet et des chaussures neuves.
Don au lieu d'attendre tranquillement le groupe à Dingboche, on va avaler les kilomètres pour gagner du temps. On dormira à Dingboche le 4 au soir, puis on sera à Namche le 5 en début d'après midi.
Le groupe vient juste d'arriver et je serai désormais en compagnie de 6 Sud Africains, 2 américains, et il reste quelques indiens à rencontrer pour finir l'équipe. La plupart sont expérimentés et connaissent les montagnes et les sherpas que j'ai fréquenté.
Ces 5 et 6 avril c'est donc repos, douche, rasage, internet mais aussi shopping pour remplacer les magnifiques chaussures qui n'ont duré que 2 jours (le marchand n'a pas fait d'histoire pour une solide réparation) et trouver une paire de gants qui aurait pu beaucoup me manquer pour l'utilisation du jumar (les doigts gelés ce n'est pas rare).
Le froid est le pire ennemi j'ai donc en permanence le cou protégé par un foulard, un bonnet vissé sur des cheveux qui ne voient la lumière que quelques minutes par jour. Un mal de gorge ne se soigne pas à 5000 m quand on respire de l'air glacé toute la nuit...
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Vues diverses pendant le retour sur Namche